Eugène Delacroix, descendant par sa mère d’une famille d’ébéniste, choisit la peinture et se forme chez Guérin. Comme son ami Géricault, il fait le voyage en Angleterre et découvre la liberté technique des paysagistes anglais. A son retour, il choque le public par la violence de son tableau, La Mort de Sardanapale .
La reconnaissance arrive bientôt avec La Liberté guidant le peuple, évoquant la révolution de 1830. Le tableau est acheté par le Roi.
La découverte du Maroc
En 1832, Delacroix fait un voyage au Maroc. C’est avec enthousiasme qu’il dessine, dans un carnet de voyage, les costumes, les paysages complètement nouveaux qui s’offrent à lui. Ces dessins et aquarelles lui serviront toute sa vie de réserve de formes et de sujets, comme pour l’esquisse de La Chasse aux lions .
La célébrité
Delacroix reçoit les commandes de nombreuses décorations de bâtiments officiels qui attestent sa réussite. Certaines sont faciles à voir, comme le plafond de la partie centrale de la galerie d’Apollon au Louvre . Son dernier décor est celui d’une chapelle dans l’église parisienne de Saint-Sulpice et évoque le combat de Jacob contre un ange, sujet tiré de la Bible. Toutes ses œuvres montrent un goût pour des couleurs vives et peu d’intérêt pour le dessin des contours.
Delacroix meurt en 1863, l’année du Salon des Refusés. La jeune génération de peintres lui rend hommage dans un portrait de groupe de Fantin-Latour, « L’Hommage à Delacroix » , où l’on voit notamment Edouard Manet.
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