En 1854, Rodin est inscrit dans une école de dessin où il découvre la sculpture. Pour gagner sa vie, il sculpte des décors de façades à Paris et travaille pour Carrier-Belleuse, un célèbre sculpteur. Il le suit à Bruxelles, où il travaille six ans. Il expose L’Âge d’airain, une œuvre qui le fait connaître mais est très critiquée pour son réalisme. On accuse même Rodin, à tort, d’avoir triché en moulant son modèle !
Première commande : la Porte de l’Enfer
En 1880, l’État lui commande une porte monumentale en bronze sur le thème de l’Enfer.
Le Projet est abandonné, mais Rodin travaille dix ans sur cette porte, imaginant de nombreuses figures évoquant les souffrances humaines, comme le Penseur et Ugolin.
Pour exprimer la douleur, il n’hésite pas à désarticuler les corps. Par la suite, il obtient des commandes de portraits et de monuments publics, comme la statue de Balzac. Jugée monstrueuse, cette statue est finalement refusée par ceux qui l’ont commandée.
Sans les bras !
En 1900, il organise une exposition de ses œuvres dans le cadre de l’Exposition Universelle qui se tient à Paris. Parmi elles, une petite version de L’Homme qui marche, sans tête, ni bras. Il l’agrandit un peu plus tard. Contrairement aux apparences, la sculpture n’est pas cassée ! Rodin ne représente pas les bras, pour mieux suggérer le mouvement, seul sujet de la sculpture. Devenu célèbre au début du XXe siècle, Rodin meurt en 1917.
En 1883, Rodin rencontre Camille Claudel, une jeune femme qui sera aussi une grande sculptrice. Elle est son élève, son assistante, et son modèle comme dans la Pensée. Ils vivront quinze années d’une grande et tumultueuse histoire d’amour et de sculpture.
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