Soutine à Paris: la rencontre des artistes
Chaïm Soutine naît dans une petite ville de l’Empire russe. Il s’installe à Paris en 1913 où il se lie avec les différents artistes installés dans le célèbre quartier de Montparnasse. C’est ainsi qu’il rencontre Marc Chagall et Amedeo Modigliani qui appartiennent à l’Ecole de Paris.
A Paris, Soutine a une vie misérable et la Première Guerre mondiale ne fait qu’aggraver sa pauvreté. Amadeo Modigliani est son ami proche : c’est lui qui soutient Soutine et le peint de nombreuses fois. Ils louent d’ailleurs ensemble un petit atelier.
Quand Soutine rencontre Paul Guillaume: vers les honneurs américains
Soutine rencontre le marchand Paul Guillaume à Paris. Il aime particulièrement les peintures impressionnistes d’Auguste Renoir ou de Paul Cézanne, apprécie les œuvres d’Henri Matisse et s’intéresse de près aux couleurs vives de Soutine. Ils sont d’ailleurs tous aujourd’hui à l’Orangerie. C’est lui qui contribue grandement à sa renommée au-delà de l’Atlantique : Paul Guillaume devient un intermédiaire pour vendre de nombreuses toiles de Soutine à Alfred Barnes, un grand amateur d’art qui souhaite créer une fondation d’art à Philadelphie, aux Etats-Unis. Aujourd’hui encore, la Fondation Barnes représente, avec le Musée de l’Orangerie à Paris, la plus grande collection d’œuvres de Soutine dans le monde.
De la peinture à la folie: des couleurs vives, des formes torturées
La peinture de Soutine se démarque des autres artistes de l’entre-deux-guerres. Il peint principalement des portraits, des natures mortes et des paysages. Il utilise des couleurs vives, il crée des contrastes et donne à ses œuvres un aspect à la fois torturé et flamboyant. Pour cela, il use du noir et du rouge pour montrer une certaine tourmente et un côté violent.