Né à Laval dans une famille pauvre, Henri Rousseau s’engage dans l’armée. Il se rend ensuite à Paris et rêve de devenir peintre. Mais, pour gagner sa vie, il exercera un autre métier jusqu’en 1893. Il fait payer des taxes sur les marchandises qui entrent dans Paris, comme cela se fait à l’époque. Cela lui vaut le surnom de « douanier ».
La peinture, une chose sérieuse
Il apprend seul la peinture en visitant le Louvre et présente ses tableaux au Salon des Indépendants. Il provoque les rires du public car ses personnages sont disproportionnés et ses couleurs vives sont posées en aplats, ce qui est jugé maladroit. Sans se décourager, il aborde tous les sujets : paysages, portraits, nus, et même un portrait de groupe imaginaire réunissant plusieurs chefs d’état !
Avions et jungles
Sa peinture, si critiquée est aussi très originale. Alors que les vols d’avions débutent à peine, il les représente déjà.
Ses plus belles toiles décrivent le monde imaginaire des jungles peuplées d’animaux sauvages. Mais, contrairement à ce que dit son ami le poète Apollinaire, il ne les a jamais observées au Mexique… C’est à Paris, au Jardin des Plantes, et dans les journaux qu’il trouve l’inspiration de ces scènes drôles ou violentes, et toujours poétiques comme pour « La Charmeuse de serpents ».
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