Dans cette toile peinte en 1901, la cathédrale se dresse, majestueuse et imposante dans une gamme colorée et chaude qui contraste avec le quai et le pont plongés dans l'ombre. Au bas de l'édifice, c'est toute une vie de quartier que l'artiste évoque, avec une multitude de détails.
Maximilien Luce observe les passants, bourgeois bien mis, servantes portant fruits et légumes, une grand-mère tenant un enfant par la main ou un petit pâtissier portant sa corbeille sur la tête. On peut distinguer les étals des bouquinistes, une carriole fermée, un omnibus, un chariot tiré par un homme en bras de chemise, toute l'atmosphère quotidienne de la grande ville. L'éternité de la cathédrale côtoie et domine la vie quotidienne, éphémère et affairée.
La scène semble à deux doigts de prendre vie. Et si nous écoutions ce qui se passe?