Michel Ocelot sera au musée d'Orsay à l'occasion du week-end famille pour une rencontre avec le public et a accepté, avant sa venue, de répondre à quelques questions
Michel Ocelot sera au musée d'Orsay à l'occasion du week-end famille pour une rencontre avec le public et a accepté, avant sa venue, de répondre à quelques questions
A l’occasion du week-end famille, vous nous faites le plaisir de venir le samedi 9 février et le dimanche 10 février de 16h30 à 17h30. Qu’est-ce que vous aimez dans ces rencontres ?
Je fais mes films pour des gens, et les gens, je les rencontre volontiers. Les projections cinématographiques permettent de réunir beaucoup de personnes, et de temps en temps je peux être là à la fin de la projection et discuter vraiment avec ceux qui sont venus. Mes films intéressent tous les âges, c’est une grande satisfaction, et tous les âges me parlent —ma satisfaction redouble ! Et dans chacune de ces discussions, il y a des personnes passionnées qui ressortent, de tous les âges encore, en particulier de très jeunes, avec lesquelles j’aimerais continuer à parler, mais au bout d’un moment il faut s'arrêter…
Vos films sont emplis des couleurs de votre enfance passée en Afrique et en Méditerranée. Est-ce qu’il y a des peintures (au musée d’Orsay, au musée de l’Orangerie ou ailleurs) qui vous donnent ce plaisir de lumière et de couleurs ?
Bien sûr ! Il y a probablement des milliers de peintures qui m’inspirent. Dans mon dernier film ”Dilili à Paris”, j’ai montré ma fascination pour Toulouse-Lautrec, Monet, Renoir, Alfonse Mucha, Matisse...
« Dilili à Paris », se déroule pendant la Belle Epoque. Vous avez dit avoir été inspiré par de nombreux livres pour créer l’histoire et les personnages. Dilili a la chance de rencontrer des peintres extraordinaires. Comment est-ce que vous avez travaillé ces rencontres? Est-ce que le musée d’Orsay vous a inspiré ?
Plus j’ai étudié l’époque que j’allais célébrer, plus je rencontrais des gens et des créations extraordinaires. J’ai eu la chance d’avoir pleinement accès au musée d’Orsay et je me suis régalé au cours de deux journées à aller partout dans cette caverne d’Ali Baba et à photographier tout ce qui m’intéressait directement. Quelquefois, c’étaient des éléments que j’avais prévus, d’autres fois, c’étaient de belles choses que je découvrais. C’est un des intérêts d’aller dans un musée, en découvrir plus.
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