Un peintre de province
Gustave Courbet découvre la peinture au collège d’Ornans, sa ville natale, avant de se former à Paris en 1840 chez Steuben. Très attaché à sa région, la Franche-Comté, il la peint souvent. Par exemple, L’Enterrement à Ornans est un portrait à taille humaine des habitants de sa ville. Le succès n’est pas au rendez-vous au moment de l’exposition de la toile à Paris en 1850. Les modèles sont jugés trop laids et on n'utilise pas une aussi grande toile pour peindre des gens ordinaires !
Un peintre de la réalité
En 1855, sûr de lui, Courbet organise lui-même à Paris, une exposition de ses œuvres. Dans le livret qui l’accompagne, il explique qu’il veut peindre des scènes de la vie réelle. Il appelle cela « faire de l’art vivant ». Il expose une représentation de son atelier où il est entouré de ses amis comme Baudelaire, le poète, mais aussi de ses ennemis. Ses peintures d’animaux, ses portraits et ses paysages plaisent au public. En revanche, les nus féminins choquent beaucoup car il ne représente pas des déesses, mais de vraies femmes nues.
Une triste fin...
Il voyage beaucoup, expose à l’étranger notamment en Allemagne. Accusé d’avoir démoli la colonne Vendôme en 1871, il va en prison ! Il meurt malade, en exil en Suisse à seulement 58 ans.